Promotion 2022-2024

Un beau final à la Meije

Pour leur derniere sortie à l'issue de leur formation de 2 ans, les filles du GAIA sont parties 4 jours à la Meije du 3 au 6 Juillet 2024. 

Camille revient sur cette sortie spéciale, qui cloture la formation "officielle", mais qui laisse présager encore de belles aventures ensemble en autonomie, qui les mèneront vers l'encadrement. Fanny, une des membres du groupe a d'ailleurs déjà validé son stage de formation initiateur cette année, bravo à elle ! Bravo également à Claire, issue de la première promotion pour avoir encadré les GAIA, en binôme avec Baptiste, guide de Haute-Montagne.

"Jour 1: belle montée au refuge de l'Aigle depuis Villar d'Arene. Après un peu de repos, Baptiste nous fait ressortir affronter le froid et le vent pour réviser rapidement quelques manip et revoir notamment le noeud Dufour.

Jour 2 : Dès le départ, le vent souffle fort et nous bouscule un peu. Une fois arrivées au sommet du Pic Orientale de la Meije, on hésite. Le plan initial était de faire la traversée Meije Orientale-Pavé par l'Arete Sud Est pour redescendre par la brèche Casimir Gaspard vers le Refuge du Promontoire. Mais le vent aura raison de nos projets, tant pis on redescend. On fera le grand tour par le passage du Serret du Savon et le glacier de la Meije.

Jour 3 : Une journée parfaite ! On remonte la brèche de la Meije et on redescend sur le glacier de la Meije en profitant d'un magnifique levé de soleil et de la vue sur le Mont blanc. Puis direction le Rateau Est par l'arête ENE et redescente sur le glacier de la selle par le couloir Sud-Ouest. Belle petite rimaye à passer au passage. Puis longue traversée vers le refuge de la selle. 

Jour 4: la météo n'est pas encourageante, pluie pendant la nuit  et orage annoncé dès le milieu de matinée. On renonce à faire le Râteau Ouest et on décide de rentrer à la Grave en prenant le téléphérique. Direction donc le col de la Girose par le couloir Sud. Trop simple, alors pour bien finir l'aventure, Batiste nous invite à prendre un petit raccourci en repérant les lignes qui pourraient se grimper tranquillement pour rejoindre le couloir. On tente le coup, ça passe, on finit le couloir sous le grésille et on arrive trempées mais ravies au téléphérique !

Après un bon dernier repas partagé ensemble, le moment des adieux arrive, c'est triste. Mais ce n'est que des aux revoirs car une date est déjà fixée pour une prochaine sortie ensemble en autonomie.

Un grand merci au Comité Régional PACA de nous avoir permis de vivre ces deux années de GAIA. On espère grandement que l'aventure se poursuivra pour d'autres filles.

Merci à notre guide Batiste qui nous a mis plein de chose dans la tête et qu'il nous faut maintenant mettre en application"

Week-end mixte 1 au 3 juin 2024

Ce week-end a été encadré par Claire et, deux jours sur trois, également par notre fidèle guide Baptiste en récupération de journées annulées par cause de mauvais temps. Alors que nous espérions pouvoir aller un peu tâter du glacier, les exceptionnelles conditions d'enneigement de l'année imposant des courses à ces altitudes nous ont fait nous rabattre sur des massifs moins hauts que les écrins... En l'occurrence c'est un retour en Ubaye pour une partie du groupe (Julie et Sarah n'avais pas pu présentes à la sortie mixte là bas l'an dernier).
Comme l'année précédente, le temps n'a pas été tendre tous les jours avec nous, mais nous avons quand même pu mettre à profit nos trois journées !

Jour 1 : Pour cette première journée nous nous sommes retrouvées sur une falaise au bord de la route de Maljasset pour une demie journée manipes : remontée sur corde, mouflages et nombreuses aides au second au programme ! Des révisions et des découvertes, tout le monde a pu y trouver son compte et travailler sous un ciel radieux qui s'est progressivement couvert comme prévu... En début d'après midi, nous montons déposer les voitures à Fouillouse d'où nous partons pour monter au refuge du Chambeyron qui est non gardé à cette période de l'année. La grêle nous cueille à mi parcours et malgré des sacs lourds de matériel, de nourriture et de gaz pour le week-end, nous battons des records de rapidité pour arriver au refuge !

Jour 2 : Comme la veille, la météo prévois des orages dans l'après midi. Par contre elle ne nous avant pas préparées au fort vent qui souffle déjà depuis des heures quand on se lève à 4h15... Pas vraiment toutes motivées, on part quand même à l'assaut du Brec de Chambeyron avec comme première idée de faire le couloir nord. Cependant et contrairement à la veille, les nuages sont déjà accrochés aux sommets qui nous entourent et nous comprenons vite que nous n'irons pas au bout. Baptiste nous repère cependant une ligne qui part du couloir Bujon et qui fini sur l'épaule où se termine ce même couloir. Moins à l'abri du vent que ce que l'on aurait espéré, le froid se fait ressentir et la troisième cordée en souffre particulièrement dans l'attente du départ... Bravo à elles d'avoir tenu ! La montée technique offre une vraie course type
« goulotte » qui alterne entre neige et glace et demande de poser des coinceurs. On retrouve le haut du couloir Bujon suite à une traversée en mixte incluant mini rappel et crapahutage dans du « terrain pourri » que l'on doit au flair impressionnant de notre guide. Il fait finalement meilleur et plus beau qu'au départ quand on termine enfin notre ascension et la descente se fait bien, à moitié en glissade sur les fesses, dans la neige qui s'y prête ! Finalement nous rentrons au refuge ravies de s'être laissées embarquées dans cette ouverture de voie par Baptiste dont on admire la capacité à oser s'engager dans des lignes inconnues comme cela. Il nous quitte ce soir là, mais nous passons un très bon repas en compagnie d'un randonneur et d'un free-rider qui passent la nuit là aussi !

Jour 3 : Enfin, le temps est radieux (même si à nouveau des orages sont prévus à partir de 15h). Nous partons comme la veille vers 5h15 du refuge pour faire le couloir sud de la pointe Chauvet. Celui-ci que nous voyions très bien la veille de notre course au Brec et qui nous avait impressionnées par sa raideur
apparente se trouve en effet (comme prédit par Baptiste, encore lui !) être plutôt facile et c'est plus tailler des marches dans la neige pas toujours idéale qui nous fatigue alors que le soleil s'invite et nous écrase de sa chaleur ! La redescente se fera également par un raide couloir où la neige est encore dure exactement comme il faut, et c'est à notre tour de nous engager dans un itinéraire « au flair ». On rentre assez tôt au refuge pour y manger, le nettoyer et en partir de sorte à arriver avant la grêle aux voitures.

Encore un beau week-end où nous avons parfait notre expérience de la neige. Il était particulièrement intéressant de voir comment la perspective d'une pente de neige peut nous tromper, et nous avons sans aucun doute gagné à l'évaluation de la difficulté d'une ligne en la regardant de loin et à la prise de mesure de ce que nous sommes capables de faire ou pas.

Bivouac en paroi dans le Caroux du 4 au 6 mai

Faire de l'alpinisme c'est savoir s'adapter aux conditions en montagne. Nos espoirs de haute montagne étant douchés par les chutes de neiges incessantes, nous avons jeté notre dévolu sur une valeur sûre : le Caroux.

L'objectif du WE était d'apprendre à faire un bivouac en paroi, en enchainant plusieurs voies TA.
Pour mener à bien notre projet, nous avons déposé le vendredi soir 26 litres d'eau au pied de l'Aiguille Vialat.
Samedi, malgré une météo un peu maussade (et une surveillance avisée du radar météo de Météoblue), les cordées enchainent corde tendue l'ascension de l'arête des Charbonniers.
Puis l'arête SW de la Déplasse est vite avalée pour revenir prendre tout le materiel de bivouac laissé au pied. Nous rejoignons l'arête SW de la Vialat , récupérons les réserves d'eau et les premières longueurs de la Vialat sont rudes avec un sac dépassant les 15 kg…mais quel bonheur de composer notre aire de bivouac accroché en plein ciel, quelques longueurs sous le sommet. Nous réussissons à trouver de la place pour 8 avec certains emplacements plus aériens où nous avons testé la nuit vachée dans le duvet !
Comme prévu, trois petites ondées nous brumisent le visage durant la nuit, heureusement de courte durée (vive le sursac !).  Entre chacune, ouvrir l'œil permet de se rassurer en contemplant le ciel étoilé.

Dimanche, une fois les sacs bien bourrés, il faut enchainer les dernières longueurs de la Vialat, redescendre par quelques ravins escarpés et à nouveau s'alléger du matériel de bivouac pour cette fois, se lancer sur l'arête SW de la Godefroy. Quel bonheur d'avoir bouclé notre projet ! Quelle belle expérience ! il faut encore redescendre depuis tout là-haut !

Stage de mixte/goulotte - avril 2024

Goulotte, drytooling, descente aquatique, mouliski, ski caillou, un beau combo pour nos "gaiettes" parties explorer l'Oisans !

Week end encadré par Baptiste Rostaing, GHM et Lénaïc Roussel du CAF Avignon.
Participantes : Julie, Sarah, Laya, Camille et Fanny. Ont manqué à l'appel : Claire et Stéphanie

J1 : Petit run à Casserousse dans la goulotte du bloc coincé, quelques restes de neige, dry tooling en 3D, moulinettes sur pin à crochet, c'est ludique : on aime! Découverte du airbnb à Notre Dame de Commiers avec terrasse 5* (nous contacter pour les bons plans!)

J2 : Direction Allemond en Oisans notre départ pour le pic de l'étendard par l'écharpe nord. Après 3 remontées mécaniques jusqu'au dôme des petites rousses, on commence par descendre à ski en traversée, puis on monte en peaux pour prendre pieds sur le glacier sud de la Barbarate avant d'apercevoir notre objectif : 400m de couloir de neige portante entre 45 et 55 degrés suivis de 50m de mixte, retour par le glacier de St Sorlin jusqu'au col de la Barbarate où nous enchaînons qq rappels pour retrouver les skis, descente aquatique, style à revoir, quelques pelles mémorables.

J3 : Départ Freydieres (Revel) en Belledone pour le pic du loup, 1300m de dénivelé. Après 600m bucoliques à pied les skis sur le sac et un roucoulement de tétras lyre mâle, on chausse au niveau du lac de Crozet, on monte en peau sur 400m jusqu'au pied du couloir/goulotte W visé, « la diagonale ». En « trop bonnes » conditions de neige, nous décidons d'un plan b un chouïa plus technique pour faire quelque chose de différent de la veille. On remonte jusqu'au pied de la face NNW, pour choisir un peu à vue notre voie. Après 3 longueurs de 25m de mixte (péteux) dont 1 joli relais sur broches, il reste 200m de pente et arête neigeuses. Au sommet à 14h, descente à ski par des pentes sud ouest qui avaient bien chauffées, puis, Baptiste ayant repéré un raccourci par un couloir à 45, leçon de pétage de corniche et « mouliski » (descente en moulinette skis aux pieds) jusqu'à retomber sur des pentes plus décentes pour nous, retour ski caillou puis descente tranquille à pied, heureuses d'en avoir plein les pattes.

Week-end goulottes - mars 2024

Départ 5h du matin de nos contrées respectives, on se retrouve à Villard-de-Lans dans le Vercors en direction du Gerbier pour grimper la goulotte de « L'élégance du Polonais ». Notre super guide Baptiste s'étant fait porter pâle, notre encadrante Claire néanmoins présente, nous choisissons une goulotte assez facile.

Finalement sur place un groupe en formation y est déjà engagé donc nous nous rabattons sur « La goulotte des marmottes » juste à côté, d'un niveau équivalent mais un peu plus longue, dans laquelle Pierre-Olivier et son groupe s'apprêtent à grimper. Mis à part le froid, le brouillard constant et l'attente, nous progressons sans difficulté. Au sommet, l'heure déjà tardive nous décide à redescendre en rappel dans la voie plutôt que de continuer sur l'arête. Vieux pitons retapés et cordelettes installées, ça déroule. Retour à la frontale à la voiture… Longue mais heureuse journée !

Le soir (à la location 5 étoiles), nous choisissons pour le lendemain une option contraire à cette première journée : 5min d'approche en ski (qui s'avérera bien verglacée) au lieu des 2h du Gerbier.
Direction Chamrousse donc, pour grimper « casse-croûte » en dry quasiment toute la voie. Nous faisons 3 cordées de 2 comme la veille et P-O et son groupe grimpent en parallèle, pratique pour veiller sur nous ou nous conseiller au cas où. Deux cordées enchaînent ensuite sur « le couloir de la cheminée », vite fait bien fait, avant de rentrer en ski à la voiture.
Une météo très pluvieuse étant annoncée pour le 3ème jour, aucune de nous n'est séduite par l'idée d'aller grimper des goulottes sous la pluie. Nous profitons donc d'une soirée et d'une matinée sans réveil, événement inédit !

Week-end cascade de glace - février 2024

Pour ce 2 ème week end cascade de glace de la saison, nous avons posé le camp du côté de Risoul, accompagnées de Pierre Olivier, encadrant du CAF de Marseille, de notre super guide Baptiste et bien entendu de Claire, notre coordinatrice.
Le premier jour, nous sommes partis en direction des cascades de Cervières. Une chance pour nous, car cela fait 10 ans que ces cascades n'étaient pas en condi. On reprend les bons gestes, on tape méthodiquement crampons et piolets sur ces couennes. On broche main gauche et main droite, on renforce les relais, on s'essaie même à ne grimper qu'avec un seul piolet (en moulinette hein ….). On s'essaie sur du plus vertical aussi. La confiance augmente au fil de la journée, les bouteilles dans les bras aussi !
De retour au gite, autour d'un copieux repas préparé par Laya, nous décidons des courses que nous ferons les jours suivants. Après quelques coups de fil, c'est décidé, le lendemain nous irons à l'Echalp pour faire les filles de la Monta.

Levé tôt pour un départ 6h, on veut commencer la cascade avant le groupe du CAF Briançon. Laya, Sarah et Stéphanie s'élancent en premières suivie par la cordée de Claire, Fanny et Julie. Enfin, la cordée Baptiste et PO, se balade entre nous l'œil attentif avec des conseils judicieux. La glace du matin est cassante, mais c'est une classique bien parcourue, des marches nous aident. Nous apprenons à taper le piolet en une fois et à « gagner à chaque coup » pour être plus efficaces et
économiser de l'énergie. Nous leadons à tour de rôle, et encore une fois la confiance augmente.
C'est aussi grâce à la technique de Baptiste : alléger nos sacs et n'avoir que 2 sacs pour 3 grimpeuses.
Ainsi, celle qui lead ne porte rien. Nous atteignons le haut de la cascade et nous engageons la descente raide à travers les rhododendrons et les arbres. Technique de « Charli Chaplin » obligatoire, on fait chauffer les cuisses. De retour au gite, tout le monde est content de sa journée.

Le lendemain, levée encore plus tôt pour un départ à 5h direction la cascade du bois noir. Voiture plantée dans la neige, on pousse, on se gare et on démarre. 2h30 d'approche à ski pour le plus grand bonheur de Stéphanie ! C'est long, mais peu de dénivelé. Après 2h de rando, on aperçoit la cascade.
C'est impressionnant vue d'en bas. On finit l'ascension avec quelques conversions et on change de chaussures. Crampons fixés, piolets en main, nous attaquons la cascade sous le soleil qui nous chauffe bien. On progressera à 3 cordées de front. A gauche : Julie, Laye et PO. Au centre : Fanny et Claire. A droite Sarah, Stéphanie et Baptiste. Chacune lead selon ses envies (ou pas !), avec toujours la technique de 2 sacs pour 3 personnes. Ici c'est peu pratiqué, pas sculpté, la glace est très cassante. Attention dessous, on envoie du glaçon et des assiettes. Le dos de PO et l'œil de Fanny en témoignent. Nous descendrons en rappel dans la voie, sur des lunules confectionnées par nos soins.
Après quelques virages dans une neige pas facile, on rejoint le chemin qui descend doucement et qui nous ramène aux voitures.

Ça y est le week-end est déjà terminé. Tout le monde est ravi de ces sorties. On a hâte de se retrouver en mars pour un week-end mixte !

Weekend ski de rando - janvier 2024

Le GAIA intègre une activité inédite en autonomie pour ses membres : le ski de randonnée.

" Nous avons décidé d'intégrer le ski de randonnée à nos sorties cette année afin de voir s'il était envisageable de faire des approches de courses hivernales en ski ", témoigne Sarah, membre du GAIA. Ce mix d'activité, l'escalade sur glace et le ski de randonnée, devait aussi permettre de " s'adapter aux conditions ".
Direction un gîte en gestion libre à Mont Dauphin, aux portes du Queyras, afin de rayonner dans les nombreuses vallées alentours et profiter des meilleurs enneigements et conditions en glace. 

Estimant que les cascades environnantes n'étaient pas encore en condition et afin de retrouver " les sensations particulières " des piolets et crampons sur la glace, les filles ont d'abord opté pour la cascade artificielle d'Aiguille : atelier de pose de broche, d'abalakov, longeurs en tête et des challenges en moulinette ont terminé la mise-en-jambe. 
Les deux jours suivants sont été consacrés au ski de randonnée. La course de samedi, au départ de Brunissard, les amènera à gravir deux cols, 1000 m pour un total de 15 km dans de la neige fraîchement tombée. " Un défi pour Stéphanie, qui découvrait l'activité ", souligne Sarah. Prenant en compte, les "nombreuses ampoules de certaines " et afin de garantir une heure de retour raisonable, la sortie de dimanche n'excèdera pas 700 m de dénivelés au-dessus de Vars. Un week end de dépassement pour Stéphanie, mais aussi d'intégration pour Laya, qui a semblé faire partie du groupe "depuis toujours". 

Weekend courses d'arêtes 30 septembre - 2 octobre 2023

​Claire-Lise, Stéphanie, Fanny, Julie, Sarah, Claire, Camille se sont perfectionnées en courses d'arête du 30 septembre au 2 octobre.

Elles étaient encadrées par Philippe Strebler, responsable de la formation, et Claire Bruna-Rosso fraichement diplômée (qui a pu à l'occasion encadrer sa première sortie).

Direction le Mercantour pour un séjour autour de la thématique « courses d'arêtes ». Cette thématique aurait dû être abordée en Mai 2023, mais la météo ayant (encore une fois) fait des siennes, il avait été décidé de reporter ce weekend.

La première journée a été consacrée à la révision des techniques de bases et à leur mise en pratique sur un terrain facile, en amont de la pointe André : assurage en mouvement, progression simultanée/alternée, gestion de la longueur de corde : micro-longueur, corde tendu, laisse, anneaux, points de progression : naturel, relief, pose de points, gestion d'une cordée de trois : potence/flèche, gestion de l'itinéraire et de l'horaire.

Pour la seconde journée, retour à la pointe André, mais pour faire une vraie course cette fois-ci : « Traversée des arêtes de la Pointe André + Arête Ouest du Mont Néglier ». 

Chacune prend conscience de l'importance d'être efficace dans les manips et les prises de décisions pour éviter d'exploser les horaires.

Le lendemain, équipe réduite pour une dernière course : « arête Sud Ouest du Saint Robert ». Ce sera sans Camille et Philippe qui avaient des obligations professionnelles le Lundi.

Les impressions de Camille : " Le weekend a aussi été l'occasion de faire le point sur nos acquis après cette première année de formation, et d'adapter le programme de l'année à venir en fonction. Bilan des courses : renforcer notre pratique d'alpinisme sur les courses de type mixte au printemps, sortir un maximum en autonomie hors du cadre CAF et/ou GAIA pour consolider notre liste de course et notre expérience."